Ce pays d’Afrique du Nord veut mobiliser 125 millions pour soutenir la production forestière à travers des partenariats public-privé.
Le Maroc, puisque c’est de lui qu’il est question, veut accompagner la production locale avec l’appui d’investissements du secteur privé.
Cette initiative révélée le 17 février dernier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Forêts adoptée par le gouvernement pour la période 2020-2030.
Dans le cadre de ce nouveau plan d’investissement, l’ANEF allouera une superficie de 120 000 hectares de terres en concession à des opérateurs privés qui s’engageront à les exploiter pour développer des plantations artificielles d’arbres forestiers en vue de stimuler la production de ressources forestières comme le bois d’œuvre, la résine ou les plantes aromatiques.
« L’investissement privé dans le secteur forestier constitue un levier essentiel pour renforcer la production locale, réduire la dépendance aux importations et stimuler la croissance économique tout en créant des emplois durables », souligne Abderrahim Houmy (photo), le directeur général de l’ANEF.
Cette initiative est à inscrire dans un contexte où le Maroc dépend à hauteur de 70 % des importations pour la couverture de ses besoins en bois d’œuvre et d’industrie, selon les données du Conseil économique, social et environnemental.
Les données compilées par l’Office marocain des changes (OMC) indiquent que le pays d’Afrique du Nord a importé pour près de 2,8 milliards de dirhams (280,5 millions $) de bois bruts, équarris ou sciés sur le marché international en 2023.
Il convient de souligner que dans ce pays d’Afrique du Nord, la production forestière contribue à hauteur de 1,5 % au PIB.