En Afrique du Nord, de nombreux pays sont décidés à se doter d’une centrale nucléaire. C’est le cas de l’Égypte qui a déjà démarré les travaux.
« L’Égypte a confirmé cette semaine que la première unité de centrale nucléaire d’Al-Dabaa, située sur la côte nord-ouest, sera mise en service en 2028, selon le calendrier convenu avec la société russe Rosatom, partenaire principal du projet.
Lors d’une réunion technique au Caire présidée par le Premier ministre Mostafa Madbouly, en présence du ministre de l’Électricité Mohamed Shaker et d’une délégation de Rosatom, les autorités ont réaffirmé leur engagement à faire de l’énergie nucléaire un pilier de la sécurité énergétique nationale », a rapporté le média Apa-Le Caire.
Le site d’Al-Dabaa abritera à terme quatre réacteurs de technologie VVER-1200, pour une capacité totale de 4 800 MW.
L’objectif est de produire près de 10 % de la consommation électrique du pays à l’horizon 2035, tout en réduisant la dépendance au gaz naturel et aux hydrocarbures importés.
Fait notable, le gouvernement a annoncé que la première unité sera exploitée à 100 % par des ingénieurs et techniciens égyptiens, actuellement en formation avancée en Russie et dans des centres de formation nucléaire locaux.
Cette stratégie vise à garantir une souveraineté technologique sur le long terme, et à limiter la dépendance à l’expertise étrangère.
Le projet Al-Dabaa, d’un coût estimé à 25 milliards USD, est financé en grande partie par un crédit concessionnel accordé par Moscou, et fait l’objet d’un contrat clé en main incluant construction, maintenance et formation.
En Afrique du Nord, l’Égypte n’est pas le seul pays à vouloir se doter de centrale nucléaire. Le Maroc, l’Algérie nourrissent la même ambition.