Le rappeur ivoirien Himra a finalement brisé le silence après l’annonce des plaintes déposées par David Monsoh.
Alors que la tension montait sur les réseaux, l’artiste a choisi une phrase simple mais lourde de sens : « L’industrie ne m’aime pas parce que je suis trop street ».
D’abord, cette sortie intervient quelques heures seulement après la révélation des deux plaintes déposées contre lui, en Côte d’Ivoire et en France.
La première concerne la chanson Yorobo Drill Acte 4, dans laquelle Himra évoque directement le producteur David Monsoh. Ce dernier estime que certains passages portent atteinte à son honneur et a saisi la justice pour diffamation publique.
Ensuite, la réaction d’Himra à la plainte de David Monsoh semble vouloir remettre le débat sur un autre terrain. En se disant « trop street », il revendique son authenticité, son langage cru et son attachement à la rue, sources de son inspiration.
Par cette phrase, il accuse implicitement le milieu artistique d’exclure ceux qui refusent de se conformer aux codes établis. Cette posture séduit ses fans, qui voient en lui un symbole de résistance face à un système perçu comme fermé et élitiste.
Cependant, cette réaction soulève aussi des interrogations. Certains observateurs y voient une tentative de détourner l’attention du fond de l’affaire.
D’autres estiment qu’Himra joue la carte du martyr pour mobiliser sa communauté. Malgré tout, sa publication a immédiatement enflammé les réseaux sociaux, générant des milliers de partages et de commentaires.
La réponse d’Himra marque un tournant. Il choisit la provocation et l’affirmation de soi plutôt que la justification. Son message, « L’industrie ne m’aime pas parce que je suis trop street », résonne comme un cri de défi adressé à un milieu qu’il juge injuste.
Reste à savoir si cette attitude servira sa carrière… ou si elle renforcera les accusations portées contre lui. Nous suivons cette affaire de près et nous vous tiendrons informés de la suite des événements.
