Himra ne compte pas céder la place : « Même les petits rappeurs, je les… », le rappeur fait des révélations

Himra

Crédit Photo : DR

Lors de l’un de ses lives, le rappeur Himra a fait des confidences sur la stratégie qu’il adopte pour rester au sommet. Et selon ses dires, il ne compte pas laisser le trône.

Actuellement au sommet du rap ivoire, le rappeur enchaîne les feats avec les plus grosses pointures de la France. Il prépare par ailleurs une grosse collaboration avec Ninho.

Notons que si le rappeur est au sommet et reste indétrônable depuis tout ce temps, c’est parce qu’il a développé un système de surveillance de la concurrence. Himra a son regard sur tous les rappeurs ivoiriens, même ceux en herbe. Il a déclaré :

« J’écoute tout, même les petits qui font 200 vues. Je surveille tout le monde, en classe, je sais qui peut venir en force, qui n’ira pas loin, qui a besoin de ceci ou cela.

Je les surveille tous. Je connais tous les artistes de Babi, même ceux qui n’ont pas encore percé. Si tu ne fais pas ça, tu ne peux pas maîtriser le système. Un bon matin, tu vas te réveiller, y’a un qui est sorti dans ton dos« .

Faut-il le rappeler, l’un des rappeurs qui tient tête à Himra n’est autre que Didi B. Pourtant, quelques années plus tôt, les deux étaient assez proches. Le Chetté a fait des révélations sur la raison de cette discorde.

« Il faut dire que, dès le début, nous étions tous ensemble. Mais le succès a tout changé. L’argent a créé des tensions, et des clans ont commencé à se former.

J’étais souvent du côté où les flèches venaient de partout, alors, à un moment, je me suis retiré du showbiz. J’avais une dent contre le game, et c’est dans cette énergie que j’ai percé.

Mais je ne suis pas revenu pour me venger ; j’ai simplement réussi grâce à cette énergie qu’on m’a donnée en me rejetant. Entre Didi B et moi, il n’y a pas vraiment d’animosité. Ce qui nous oppose, c’est un système industriel qui nous met en concurrence.

Les comportements des entourages ont également contribué à cette rivalité. Si nous montons tous deux sur des chevaux, c’est évident que nous nous concurrençons.

J’ai toujours beaucoup aimé le groupe Kiff No Beat. Nous étions ensemble, pas forcément comme de grands amis, mais nous nous croisions souvent lors des événements de rap.

Je suis quelqu’un de très émotionnel, et l’hypocrisie dans le game, je ne la supporte pas. Le showbiz repose sur une forme d’hypocrisie.

Moi, si tu dis quelque chose de négatif sur moi, je ne peux pas faire comme si de rien n’était et me retrouver en studio avec toi, même si cela pourrait faire marcher le business. À force d’entendre certaines choses, je me suis braqué.

Quand j’ai commencé, ses fans se sentaient menacés et disaient : « Orrr, toi, vaurien ». Comme je l’ai expliqué sur Snapchat, j’ai débuté avec une conspiration contre moi, car on ne voulait pas de moi.

Didi B, lui, a un peu ce style de P. Diddy : il reste en retrait, récolte les fruits, et apparaît tout sourire devant les caméras. Moi, je suis comme Poutine : quand je frappe, on me voit comme le méchant.

C’est ainsi que les choses ont fonctionné. Au début, il attaquait tout le monde avec des piques comme : « Tous les rappeurs d’Abidjan dorment chez leurs parents, y a pas l’argent dedans ».

Il ne s’attendait pas à ce qu’un autre rappeur émerge comme moi. Il voyait les autres comme des plaisantins : « Je suis avec vous, mais je suis votre papa ». Mais moi, je suis un alpha, et je n’accepte pas cela.

Pour moi, rien n’est impossible. Même face à Kanye West, je chercherais à comprendre comment il a réussi. Et si quelqu’un me dit que c’est impossible, je ne serai pas tendre avec lui ».

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