La valeur des avoirs russes gelés par les autorités suisses s’élève désormais à près de 7,8 milliards d’euros, en progression depuis l’an dernier, a indiqué le secrétariat d’Etat à l’Economie (Seco) mardi.
Le 28 février 2022, en réponse à l’invasion russe à grande échelle en Ukraine, le gouvernement suisse a décidé de se rallier aux sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie, une décision très critiquée par Moscou qui y voit une perte de la neutralité suisse.
Au 31 mars, les avoirs russes gelés en Suisse totalisaient 7,4 milliards de francs suisses (près de 7,8 milliards d’euros), détaille le Seco dans un communiqué.
Cela représente une augmentation de 1,6 milliard de francs par rapport au montant communiqué il y a un an, précise le Seco, qui indique que cette progression tient au fait que des avoirs supplémentaires ont été identifiés puis gelés.
Viennent s’ajouter « 14 biens immobiliers de personnes physiques, d’entreprises ou d’entités visées par les sanctions« .
Par ailleurs, des voitures de sport et de luxe, des avions, des œuvres d’art, du mobilier et des instruments appartenant à des personnes physiques, entreprises ou entités frappées par les sanctions restent gelés en Suisse.
Les sanctions à l’encontre de la Russie comprennent également plusieurs autres mesures dans les domaines financier, commercial et énergétique, et diverses restrictions dans le secteur des services ou du transport aérien.
Le Seco souligne que la liste des sanctions de la Suisse contre la Russie est « identique à celle de l’UE ».
Le 27 mars, les alliés européens de l’Ukraine réunis à Paris se sont prononcés à l’unanimité contre toute levée des sanctions imposées à la Russie.
Avec AFP