Dans un message fort et sans détour, l’archevêque Guy Kodja Vincent a pris la parole pour défendre les parents adoptifs, souvent oubliés, parfois même méprisés.
Selon lui, ceux qui t’élèvent valent bien plus que ceux qui t’ont mis au monde pour ensuite t’abandonner.
Il a affirmé avec fermeté : « Entre les parents adoptifs qui t’ont recueilli et les parents biologiques qui t’ont rejeté, les vrais parents, ce sont les adoptifs ».
Pour l’homme de Dieu, la filiation ne repose pas sur le sang, mais sur l’amour, la responsabilité et le sacrifice. Il a poursuivi :
« Si un père ne t’a pas reconnu, si une mère ne t’a pas accepté quand tu étais enfant, une fois adulte, tu ne leur dois rien. Ils ne sont pas tes vrais parents ».
L’archevêque souligne l’importance de ceux qui ont tout donné à un enfant, sans obligation ni lien biologique :
« Celui ou celle qui t’a adopté, qui t’a ouvert sa maison, qui t’a nourri, qui a payé tes études : c’est lui ton vrai père ou ta vraie mère. Celui qui t’a donné à manger, s’il prononce une parole sur ta vie, elle peut se réaliser ».
À l’inverse, il estime que ceux qui ont abandonné n’ont aucun pouvoir, ni aucune légitimité : « Mais celui qui t’a abandonné dans une poubelle ou dans un caniveau n’a aucun droit sur toi.
S’il prononce une malédiction, elle n’aura aucun effet, car “une malédiction sans cause n’a point d’effet” ».
Mais ce constat s’accompagne d’un reproche : « Souvent, on a tendance à être ingrat envers le père ou la mère qui nous a élevés, et à rechercher ceux qui nous ont rejetés. Beaucoup agissent ainsi.
Certains en veulent même à la personne qui les a adoptés, simplement parce qu’elle ne leur révèle pas qui sont leurs parents biologiques ».
Pour finir, il assène une vérité dure mais lucide : « Pourtant, celui que tu cherches t’a jeté dans une poubelle. Et si aujourd’hui tu peux le chercher, c’est bien parce que tu as survécu à cet abandon ».
Par ces mots, l’homme de Dieu Guy Kodja Vincent appelle chacun à l’humilité et à la reconnaissance envers ceux qui ont choisi d’aimer.