En Guinée, les forces vives s’opposent à la prolongation de la transition souhaitée par la junte militaire au pouvoir.
Les forces vives de Guinée dénoncent désormais une transition qui dure.
Pour eux, il est temps de revenir à l’ordre constitutionnel avec l’organisation des élections.
En effet, selon RFI, « la plateforme des Forces vives, qui regroupe des partis d’opposition et des organisations de la société civile critiques de la Transition, annonce qu’elle ne reconnaîtra plus les autorités transitoires à partir du 31 décembre ».
Ils exigent désormais le départ de la junte et la mise en place d’une transition civile en janvier 2025.
Il est à souligner que la période de transition devrait prendre fin au 31 décembre 2024.
Mais récemment, la junte militaire a annoncé une prolongation de ce délai, pour raison de « refondation de l’État « .
Une décision avec laquelle plusieurs acteurs politiques du pays ne sont pas d’accord.
Dans un communiqué, les forces vives de Guinée ont égrené les manquements des autorités militaires au pouvoir.
Ils ont par la suite, invité « l’ensemble des citoyens guinéens, civils et militaires, de l’intérieur comme de l’extérieur, à se mobiliser avec la plus grande combativité, pour exiger le départ de la junte et la mise en place d’une Transition civile ».
Selon la note, il s’agit de manifestations pacifiques qui se tiendront dans les rues et sur les places publiques dès le 6 janvier 2025 à Conakry la capitale du pays.
Pour l’heure, la junte au pouvoir dirigée par le général Mamadi Doumbouya, n’a pas réagi à cette décision de l’opposition.