En Guinée, la junte militaire au pouvoir avec à sa tête, le général Mamadi Doumbouya, a pris une grande décision concernant les partis politiques.
En effet, selon la presse internationale, le gouvernement de la transition guinéenne a mis sous observation plusieurs partis politiques de l’opposition.
De même, 53 autres partis politiques ont été dissous par les autorités militaires au pouvoir.
Le ministère de l’Administration du territoire justifie ces mesures par une volonté de “nettoyer l’échiquier politique” en Guinée.
Selon le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, ces décisions ont été prises sur la base d’une évaluation de tous les partis politiques.
À en croire ledit ministère, cette évaluation aurait démarré depuis le mois de juin.
Selon le média international Le Monde, « sur les 211 partis « examinés » entre juin et septembre, 53 ont été dissous, une autre cinquantaine suspendue pour trois mois et 67 organisations sont placées « sous observation » jusqu’au 29 janvier.
Motif invoqué : de graves « manquements » à la réglementation en vigueur », a souligné la plateforme.
Les partis mis sous observation pour trois mois, pourront fonctionner normalement, mais devront résoudre les irrégularités relevées dans le rapport.
« Les partis politiques font preuve de peu de transparence sur l’origine de leurs sources de financement. Moins d’un quart des partis politiques disposant d’un agrément ont pu présenter des registres de leur financement.
Un tiers des partis disposant d’un agrément n’ont pas de compte bancaire, alors que 75 % des partis n’ont pas fourni de relevés bancaires ! À quelques rares exceptions, les partis politiques ne tiennent pas leur comptabilité », indique le rapport de 180 pages remis aux représentants des formations convoqués mardi matin par le ministre Ibrahima Kalil Condé, selon les informations rapportées par Le Monde.