La situation politique en Guinée-Bissau est actuellement très complexe. Depuis quelques jours, des tirs sont entendus dans plusieurs quartiers de la capitale et le gouvernement a évoqué la tentation d’un coup d’État.
Le président actuel, Umaro Sissoco Embalo, a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale pour une deuxième fois durant son mandat.
En effet, n’ayant plus la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale depuis le mois de juin passé, le président bissau-guinéen a vu ses pouvoirs être réduits.
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Alors qu’il lui reste un an avant la fin de son mandat, Umaro Sissoco Embalo a donc contre toute attente décidé de dissoudre le Parlement. Ceci à la suite d’une tentative de coup d’État.
Pour l’analyste et activiste panafricaniste, Nathalie Yamb, cette tentative de coup d’État est une machination du président Umaro Sissoco Embalo lui-même.
Ce dernier ne soutenant plus le fait que ses pouvoirs soient réduits après la défaite de son parti aux élections législatives, aurait profité de quelques tirs entendus dans un commissariat pour simuler la thèse d’un coup d’État et dissoudre le Parlement.
Pour rappel, le président de l’Assemblée nationale, Domingos Simoes Pereira a qualifié cette dissolution du parlement de « coup d’État constitutionnel ».
https://twitter.com/Nath_Yamb/status/1731720274490339394?t=Gmg-kTdQ8x-EBvSwPWj_IA&s=19