En Guinée-Bissau, l’accès à l’Assemblée nationale a été refusé aux députés de l’opposition.
Ces derniers, majoritaires au sein du parlement, n’ont pas pu se rendre à leur lieu de travail. Et pour cause, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre postées à l’entrée de l’hémicycle.
« Même si l’Assemblée était réellement dissoute, certains organes continuent de fonctionner et les agents doivent pouvoir aller travailler », a indiqué le député Agnelo Regalla.
À l’en croire, le président Umaro Embalo Sissoco, en interdisant l’accès des députés à l’institution, viole les dispositions de l’article 94 de la Constitution bissau-guinéenne.
Pour lui, l’article 94 ne permet pas au président de dissoudre le parlement dans les douze premiers mois qui suivent les élections législatives.
Par ailleurs, il a ajouté que l’article 8 de la Constitution précise que « toute décision du Président qui n’est pas conforme à la loi fondamentale est nulle et de nul effet ».
Rappelons que le président Umaro Embalo Sissoco avait dissout l’Assemblée nationale après les évènements du 30 novembre 2023.
Il s’agit de la deuxième dissolution du Parlement par le président Embalo Sissoco depuis son arrivée au pouvoir en 2020.
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