Le jeudi 27 novembre 2025, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont tenu un sommet extraordinaire virtuel sur la situation en Guinée-Bissau.
À l’issue de ce sommet virtuel, des décisions importantes ont été prises par rapport à la Guinée-Bissau qui a connu le mercredi 26 novembre 2025, un coup d’État militaire.
En effet, de cette rencontre virtuel, il ressort notamment, la suspension de la Guinée-Bissau des instances décisionnelles de l’organisation ouest-africaine.
»Le CMS (Conseil de Médiation et de Sécurité) décide, conformément aux dispositions du Protocole de la CEDEAO sur le Démocratique et la Bonne Gouvernance de 2001 (A/SP1/12/01), de suspendre la Guinée-Bissau de toutes les instances décisionnelles de la CEDEAO jusqu’au rétablissement complet et effectif de l’ordre constitutionnel », peut-on lire dans le communiqué officiel de la l’institution.
Dans sa note, l’instance sous-régionale a également appelé les militaires ayant pris le pouvoir, à permettre à ce que la Commission Électorale Nationale publie les résultats de l’élection présidentielle du dimanche 23 novembre 2025.
Le CMS a invité les forces armées bissau-guinéens, à retourner dans leurs casernes et « à s’en tenir strictement à leur rôle constitutionnel ».
Soulignons que cette suspension de la Guinée-Bissau intervient alors que le pays d’Afrique de l’Ouest a connu le mercredi 26 novembre, un coup d’État militaire qui a renversé le président Umaro Sissoco Embaló.
Pour rappel, le dimanche 23 novembre 2025, les Bissau-Guinéens se sont rendus aux urnes pour élire leur nouveau chef d’État.
Mais, quelques jours plus tard, dans l’attente des résultats du scrutin, un coup d’État militaire renverse le régime en place.
Des militaires se désignant sous l’appellation de « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre », ont annoncé avoir pris le contrôle du pays et arrêté le président Umaro Sissoco Embaló.
Au lendemain de ces événements, un général de l’armée de terre, le général Horta N’Tam est investi président de la transition.