La guerre en Ukraine, dans une impasse ? Récemment interrogé, un responsable de l’OTAN est passé aux aveux.
En effet, ce dernier a estimé que le conflit se trouvait actuellement dans une forme d’impasse, avec des avancées relatives de part et d’autres. Nul ne sait ce qu’il peut alors se passer.
a accepté de se livrer, évoquant la situation du conflit russo-ukrainien. D’après son analyse, le Kremlin se trouve dans une situation militaire qui lui semble plutôt défavorable.
Se trouvant sur un plateau, l’armée russe continue de progresser, mais à un rythme extrêmement lent.
Problème (tout du moins, pour le côté russe), l’équilibre des forces aujourd’hui ne change pas, il reste ce qu’il est et la stratégie de Moscou ne semble pas évoluer.
En bref, sur le terrain, les forces armées se retrouvent dans une situation de statu quo. Il est temps, selon lui, d’enfin ouvrir de vraies négociations de paix pour échanger sur la fin de ce conflit.
Problème, malgré les nombreuses relances européennes ou américaines, Moscou ne paraît pas vouloir se pencher sur le sujet des négociations.
En effet, le sommet de Budapest une simple éventualité et, à ce stade, ni les États-Unis ni la Russie ne sont parvenus à trouver un accord pour que se tienne cette rencontre en Hongrie.
La Russie, forcée de négocier ?
Dans le même temps, l’OTAN renforce ses positions. En effet, la Finlande et la Suède ont intégré l’Alliance Atlantique, impliquant l’activation de l’article 5 obligatoire en cas d’invasion (c’est aussi le cas dans les pays Baltes).
Les investissements se poursuivent et les administrateurs de cette alliance militaire veillent au grain. Si l’Ukraine doit capituler, cela ne se fera pas à n’importe quel prix et l’idée de voir un régime fantoche s’y installer n’est pas du tout envisagé.