Guerre en Ukraine : Prigojine, le cheval de troie de l’occident

Prigojine

Crédit photo : DR

Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est répandue. L’élève s’est retourné contre son maître.

Le chef de la milice Wagner, Evgueni Prigojine s’est ouvertement rebellé contre l’état-major de l’armée russe, provoquant une réaction ferme de la part du président Vladimir Poutine.

 Prigojine affirme avoir pris le quartier général de l’armée russe à Rostov sans violence et prétend bénéficier du soutien de la population.

Cette escalade de tensions entre le chef rebelle et le Kremlin jette le pays dans une situation politique délicate.

Dans un message audio diffusé sur Telegram, Prigojine a justifié ses actions en déclarant que sa milice cherchait la justice pour le peuple. Ses déclarations ont été perçues comme une trahison par Vladimir Poutine, qui a accusé Prigojine de lui porter un coup de poignard dans le dos. Le chef du groupe paramilitaire n’est pas resté insensible après les accusations du chef du Kremlin.

Il faut dire que l’état actuel de la situation est comme du pain béni pour l’Ukraine et les occidentaux alors que la guerre qui a commencé il y a un peu plus d’un an continuait de faire de nombreuses victimes dans chaque camp.

 Prigojine a-t-il joué le rôle de cheval de troie en laissant croire pendant longtemps aux autorités russes qu’il est dans leur camp. « La faiblesse de la Russie est évidente. Une faiblesse totale », a réagi le président Zelensky qui poursuit « il est tout aussi évident que l’Ukraine est capable de protéger l’Europe contre une contamination par le mal et le chaos russe ».

 Réagissant ce samedi, le ministère ukrainien de la Défense a affirmé que la Russie « s’autodétruit » en ayant attaqué l’Ukraine.

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