Ce mardi 21 octobre 2025, Le président américain Donald Trump a reporté son projet de rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine à Budapest, alors que les efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine se heurtent à un nouvel obstacle.
Il y a quelques jours, Trump avait annoncé qu’il rencontrerait Poutine dans les deux semaines, tout en faisant pression sur l’Ukraine pour qu’elle renonce à la région orientale du Donbass en échange de la paix, a révélé à l’AFP un haut responsable ukrainien.
Mais « il n’est pas prévu que le président Trump rencontre le président Poutine dans un avenir proche », a déclaré à l’AFP un responsable de la Maison Blanche sous couvert d’anonymat.
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont également annulé une réunion prévue pour organiser le sommet de Budapest après s’être entretenus par téléphone lundi.
« Une nouvelle rencontre entre le secrétaire d’Etat et le ministre des Affaires étrangères n’est pas nécessaire », a déclaré le responsable de la Maison Blanche, ajoutant que l’appel avait néanmoins été « productif ».
Le Kremlin avait déclaré plus tôt mardi qu’il n’y avait pas de date « précise » pour cette nouvelle rencontre Trump-Poutine, envisagée à Budapest.
Une réunion « tendue » entre Trump et Zelensky
Donald Trump a fait pression vendredi à Washington sur son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour que l’Ukraine cède la région orientale du Donbass, afin de mettre fin à la guerre déclenchée en 2022 par la Russie, selon un haut responsable ukrainien.
S’exprimant sous couvert d’anonymat, ce dernier a expliqué que Donald Trump avait exhorté Volodymyr Zelensky à retirer les troupes ukrainiennes des territoires qu’elles contrôlent encore dans cette région industrielle, l’une des principales exigences du chef de l’Etat russe Vladimir Poutine.
La rencontre entre les deux hommes à la Maison-Blanche a été « tendue et difficile », a ajouté le responsable, soulignant que la diplomatie de Donald Trump sur ce dossier donnait à Kiev l’impression de « tourner en rond ».