Joe Biden a affirmé vendredi 24 mars depuis Ottawa que la Chine « n’avait pas livré » à ce stade d’armes à la Russie, en dépit de craintes exprimées à ce sujet par les Occidentaux.
« Cela ne veut pas dire qu’ils ne le feront pas, mais ils ne l’ont pas encore fait », a dit le président américain. « Je ne prends pas la Chine à la légère. Je ne prends pas la Russie à la légère », a-t-il ajouté, estimant par ailleurs que les informations faisant part de leur rapprochement avaient probablement été « exagérées ».
Les Nations unies (ONU) accusent les forces ukrainiennes et russes d’avoir commis des dizaines d’exécutions sommaires de prisonniers de guerre pendant l’invasion russe de l’Ukraine. « Nous sommes profondément préoccupés par l’exécution sommaire de vingt-cinq prisonniers de guerre et personnes hors de combat russes », ainsi que par celle de « quinze prisonniers de guerre ukrainiens », a déclaré Matilda Bogner, cheffe de la mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies en Ukraine.
Selon Mme Bogner, l’ONU a documenté ces exécutions de Russes par les forces armées ukrainiennes, « souvent » perpétrées « immédiatement après la capture sur le champ de bataille ». L’ONU est au courant de cinq enquêtes menées par Kiev et qui impliquent vingt-deux victimes, mais « nous n’avons connaissance d’aucune poursuite à l’encontre des auteurs » de ces crimes, a-t-elle ajouté.
En ce qui concerne les exécutions de quinze prisonniers de guerre ukrainiens « peu après leur capture » par les forces armées russes, onze d’entre elles ont été perpétrées par le groupe paramilitaire russe Wagner, a précisé la responsable. Le Groupe Wagner est en première ligne de combats pour la ville de Bakhmout, épicentre d’hostilités dans l’est de l’Ukraine.
L’Ukraine et la Russie s’accusent mutuellement de mauvais traitement de prisonniers constituant des crimes de guerre depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022.