Le président Donald Trump a affirmé avoir « quelque chose de spécial, une première » à proposer pour résoudre le conflit entre Israël et le Hamas.
Selon une source diplomatique, le plan élaboré par Washington prévoit un cessez-le-feu permanent, la libération des otages israéliens détenus à Gaza, le retrait progressif des forces israéliennes et la mise en place d’une autorité de transition sans le Hamas.
Plusieurs dirigeants arabes et musulmans ont salué cette initiative et appelé à l’arrêt immédiat de l’offensive israélienne.
Des médias britanniques rapportent que Tony Blair pourrait assumer un rôle clé au sein de l’autorité de transition, chargée de préparer l’après-conflit.
Trump, qui a évoqué vendredi « un accord en vue », a publié sur sa plateforme Truth Social qu’il existe « une réelle chance de parvenir à quelque chose de grand au Moyen-Orient ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, interrogé par Fox News, a jugé possible « d’y arriver » à condition de garantir la sécurité d’Israël et de désarmer le Hamas.
L’initiative américaine, selon ses promoteurs, serait destinée à relancer la diplomatie régionale et à poser les bases d’un nouvel ordre politique et économique dans la bande de Gaza.
Ce projet, s’il se concrétise, pourrait aussi favoriser un dialogue plus large entre Israël et plusieurs pays arabes, déjà liés par des accords de normalisation.
Plusieurs analystes soulignent que des discussions plus approfondies devront préciser le cadre légal de cette transition, notamment en matière de sécurité et de contrôle des frontières.
Cette annonce intervient alors que Israël mène une nouvelle offensive terrestre à Gaza, principalement dans le secteur de Gaza-ville. Lancée à la mi-septembre 2025, elle a pour objectif déclaré de démilitariser le territoire et de neutraliser les infrastructures du Hamas.
Le gouvernement israélien affirme vouloir empêcher toute reconstitution de l’appareil militaire du mouvement islamiste et créer les conditions pour un futur accord politique.
Les combats ont provoqué de nouveaux déplacements massifs de civils vers le sud du territoire, aggravant une situation humanitaire déjà critique.
La guerre actuelle a débuté après les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont fait de nombreuses victimes et conduit à la prise d’otages israéliens.
En réponse, Israël a lancé une campagne militaire prolongée, dont l’issue reste incertaine. Le débat international s’est depuis intensifié sur la proportionnalité de l’usage de la force et sur le respect du droit humanitaire.
Plusieurs capitales occidentales, tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre, appellent à un cessez-le-feu durable et à la reprise des négociations de paix.