Le graphite est un minerai de grande importance. Il reste très utile et intervient dans la fabrication des téléphones portables, des mines de crayons et même de certains réacteurs nucléaires.
Selon de nombreux écologistes, il pourrait devenir l’un des éléments incontournables de la transition verte, puisqu’il est indispensable pour produire des batteries lithium-ion, très en vogue pour équiper les véhicules électriques ou hybrides.
En Afrique, le graphite est produit en masse dans la mine de Balama. Cette mine qui est d’ailleurs la plus grande du continent noir a dû interrompre ses activités en mai et juin, à cause d’un marché très encombré.
Elle tente de monter à nouveau en puissance et a pu produire 18.000 tonnes de minerai au troisième trimestre 2023, selon un rapport de la société Syrah qui possède la structure.
Toutefois, ce résultat est jugé insuffisant avec une baisse de 58% par rapport à la même période en 2022.
Mais la production a néanmoins augmenté par rapport au deuxième trimestre 2023, durant lequel la mine avait livré 15.000 tonnes de graphite, souffrant là encore de suspension d’activité.
Une chose est certaine, si la dynamique se poursuit, le géant australien Syrah table sur 20.000 tonnes de graphite pour le dernier trimestre, rapporte l’agence Ecofin.
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