Électricité : excellente nouvelle pour ce pays africain ; la construction d’un barrage électrique…

Grand Inga

Crédits photo : Guide Artisan / © DR

Pour régler les problèmes d’électricité au Congo, le projet titanesque du Grand Inga refait surface, promettant de révolutionner le paysage énergétique africain.

En effet, le barrage hydroélectrique de Grand Inga, longtemps relégué aux oubliettes, semble enfin prêt à sortir de l’étape du non-achèvement.

Cette renaissance inattendue pourrait bien marquer un tournant décisif pour la République Démocratique du Congo et, par extension, pour tout le continent africain.

Cinq institutions financières de premier plan, dont la Banque africaine de développement et la Nouvelle banque de développement des BRICS, ont uni leurs forces pour donner un nouveau souffle à ce projet dormant.

Avec un potentiel de production estimé à 40 000 mégawatts, le Grand Inga s’annonce comme l’un des projets hydroélectriques les plus ambitieux au monde, capable de transformer radicalement l’accès à l’électricité dans une région où seulement 15% de la population est raccordée au réseau.

L’enjeu est de taille : 80 milliards de dollars d’investissement pour illuminer non seulement la RDC, mais aussi plusieurs pays voisins, dont l’Afrique du Sud, déjà prête à acheter une part significative de cette future production.

Cette convergence d’intérêts régionaux pourrait bien être la clé pour débloquer un projet enlisé depuis des décennies.

Cependant, la prudence reste de mise. Les échecs passés, impliquant des acteurs aussi divers que la Banque Mondiale ou des entreprises chinoises et espagnoles, rappellent la complexité du défi.

La récente signature d’un accord préliminaire avec une société nigériane pour une centrale de 7 gigawatts sur le même site ajoute une couche de complexité à l’équation.

Malgré ces obstacles, l’implication de ces institutions financières africaines marque un tournant. Elle témoigne d’une volonté de prendre en main le destin énergétique du continent, tout en cherchant à attirer des investissements privés pour partager le fardeau financier.