L’Egypte, un pays d’Afrique du Nord, lance une usine capable de produire 30 millions de vêtements chaque année. En effet, Walid Gamaleldin, président de la Zone Économique du Canal de Suez (SCZone), a signé le 25 février 2025 le contrat pour la première phase du projet « Eroglu Knitting ».
Ce projet d’un investissement de 120 millions de dollars vise à établir une usine intégrée de fabrication textile. L’usine va couvrir toutes les étapes de production, de la filature au vêtement fini.
Le groupe turc Eroglu Global Holding Group veut produire 30 millions de vêtements chaque année en Egypte
L’usine se situe sur une superficie de 100 000 mètres carrés dans la zone industrielle de Kantara West. Comme ambition, l’usine va produire 30 millions de pièces par an et de créer 5 000 emplois. Le contrat a été signé par M. Sharaf El-Din Kosh, représentant d’Eroglu Knitting.
Il est à noter que ce projet constitue la deuxième implantation du groupe turc Eroglu Global Holding Group dans la zone industrielle de Kantara West.
Une première usine, d’un coût de 40 millions de dollars et d’une superficie de 64 000 mètres carrés, est en cours de construction. Elle devrait commencer ses opérations tests en avril 2025, avec la création de 2 000 emplois. Une seconde phase est à l’étude, portant le coût total du projet à 180 millions de dollars.
Les autorités égyptiennes se réjouissent de tous ces projets lancés dans la zone industrielle de Kantara West. Pour eux, cela témoigne de la vitalité de leur pays.
Selon le président du SCZone, la zone industrielle de Kantara West pourrait accueillir de nouveaux projets. Il y a assez d’espace car la zone s’étend sur une superficie totale de 1,112 million de mètres carrés.
D’ores et déjà, cette zone a bénéficié d’un investissement de 511 millions de dollars. En outre, elle a permis de générer plus de 21 500 emplois en seulement 20 mois.
Le succès de la zone industrielle de Kantara West s’explique par sa situation géographique. Elle se situe près des ports de Port-Saïd et de Sokhna. Les entreprises utilisent ces ports pour avoir accès aux marchés régionaux et internationaux.
Par ailleurs, les autorités égyptiennes n’ont pas ménagé leurs efforts pour rendre cette zone attractive. Ils ont développé les infrastructures et facilité l’investissement grâce à des services logistiques, des facilités administratives et des incitations financières.