Grâce à une firme turque, ce pays d’Afrique du Nord va fabriquer des drones militaires et les exporter

Grâce à une firme turque, ce pays d'Afrique du Nord va fabriquer des drones militaires et les exporter

Crédit photo : DR

L’entreprise turque Baykar, spécialisée dans la fabrication de drones militaires, a décidé d’investir au Maroc. Elle y a ouvert une usine dédiée à la production de drones de combat et de drones suicides.

Baptisée Atlas Defense SARL, cette filiale produira des drones aussi bien pour le Maroc que pour l’exportation.

L’usine ne se limitera pas à la fabrication de drones, mais se consacrera également au développement de nouveaux modèles.

Elle se chargera aussi de la production de pièces détachées et de la maintenance de moteurs pour drones et autres aéronefs.

Cette initiative fait suite au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Marrakech, qui s’est tenu en octobre dernier.

Lors de cet événement, Atlas Defense était présente, et des discussions stratégiques ont eu lieu entre Baykar, le ministre marocain de l’Industrie, l’administration de la Défense nationale et les Forces armées royales.

La confirmation officielle de ce projet est intervenue à travers une publication dans le Journal Officiel marocain.

La publication détaille la création d’Atlas Defense et son rôle dans la conception, la fabrication et l’entretien de drones militaires, ainsi que la production de systèmes et technologies spécialisés dans le domaine de la défense.

Ce partenariat marque une avancée significative dans l’essor de l’industrie aéronautique et militaire du Maroc.

Notons qu’après l’investissement de la société turque Baykar, une nouvelle unité de production verra bientôt le jour grâce à une coopération avec l’entreprise israélienne BlueBird Aero Systems.

Celle-ci fabriquera notamment les drones « ThunderB » et « WanderB », spécialisés dans la reconnaissance et la détection de cibles.

Le Maroc a mis en place un cadre légal et industriel favorable aux investissements militaires, attirant des entreprises étrangères. Soutenu par des partenaires comme les États-Unis et Israël, ce développement inquiète des voisins comme l’Algérie.