Grâce à l’Italie, ce pays d’Afrique du Nord va augmenter ses capacités de production de marbre.
L’Algérie, puisque c’est d’elle qu’il est question, a mis fin à l’importation de marbre et se dirige vers l’exportation.
Le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions claires pour développer cette filière et valoriser les ressources naturelles du pays, et ce, lors d’un Conseil des ministres tenu le 9 mars 2025.
La coopération avec des partenaires étrangers, notamment l’Italie, sera cruciale pour ce pays d’Afrique du Nord pour augmenter sa production de marbre et par ricochet atteindre ses objectifs.
Cette réorientation du secteur minier s’inscrit également dans un objectif plus large : réduire la facture des importations et promouvoir l’exportation des produits locaux.
Une convention de partenariat, prévue pour mai prochain entre le groupe Sonarem et la fédération italienne du marbre, marquera un tournant important dans ce développement.
Cette collaboration prévoit la création d’une école de formation en marbrerie, encadrée par des experts italiens, pour améliorer les compétences des travailleurs du secteur.
L’objectif est de former des professionnels qualifiés dans l’extraction, le traitement et la transformation de l’albâtre, en association avec des acteurs du secteur de la formation professionnelle en Algérie.
Au-delà de l’aspect technique, le secteur minier est également considéré comme un levier stratégique pour l’économie nationale.
Un nouveau cadre juridique, visant à organiser et à faciliter les investissements privés et étrangers dans les activités minières, sera bientôt mis en place, offrant ainsi davantage de transparence et d’opportunités pour les investisseurs.