Au Ghana, le président John Dramani Mahama a pris une décision radicale vis-à-vis de la présidente de la Cour suprême.
En effet, le chef d’État ghanéen a suspendu de ses fonctions, la présidente de la Cour suprême, Gertrude Araba Esaaba Torkornoo.
Selon les informations, cette décision du président ghanéen fait suite à trois pétitions distinctes demandant la révocation de la magistrate.
D’après le média français RFI, ces pétitions pointent notamment des « allégations de mauvaise conduite et d’abus de pouvoir ».
Face à ces accusations graves l’autorité présidentielle ghanéenne a demandé l’ouverture d’une enquête à l’encontre de la magistrate.
Notons que la commission d’enquête, composée de cinq membres a été désignée par le président.
Dans un communiqué, le porte-parole du chef d’État du Ghana, a indiqué que le président John Dramani Mahama, « en consultation avec le Conseil d’Etat », avait décidé que la présidente de la Cour suprême serait suspendue pendant la durée de l’enquête.
Toutefois, les autorités ghanéennes n’ont pas publiquement communiqué sur les détails des accusations portées contre la plus haute magistrate de ce pays ouest africain.
Ainsi, la présidente de la Cour suprême du Ghana Gertrude Araba Esaaba Torkornoo restera suspendue jusqu’à ce que la commission ait terminé son enquête.
Par ailleurs, rappelons que Gertrude Araba Esaaba Torkornoo, âgée de 61 ans, a été nommée en juin 2023 à ce poste de haute responsabilité.
Suite à sa nomination, elle devient le quinzième président de la Cour suprême de la République du Ghana et la troisième femme à occuper ce haut poste.