Le Ghana vient de franchir une nouvelle étape dans son programme de redressement économique.
Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé le déblocage d’une troisième tranche de prêt de 360 millions de dollars, soit environ 220 milliards de francs CFA, en faveur de ce pays ouest-africain.
Cette décision, prise par le conseil d’administration du FMI, porte à 1,56 milliard de dollars le montant total reçu par Accra dans le cadre d’un ambitieux plan de soutien de 3 milliards de dollars.
Ce nouveau versement intervient à un moment crucial pour l’économie ghanéenne, qui traverse une période de turbulences marquée par une inflation galopante et une dette extérieure considérable.
Malgré ces défis, le FMI souligne les progrès notables réalisés par le gouvernement. La croissance économique s’est révélée plus robuste que prévu, tandis que l’inflation, qui atteignait des sommets en 2022, a connu une décrue rapide, s’établissant à 22,1% en mai dernier.
Cette injection de liquidités témoigne de la confiance renouvelée du FMI envers les réformes engagées par Accra.
Elle intervient après une deuxième revue des mesures mises en œuvre, jugées satisfaisantes par l’institution financière internationale.
Ce soutien financier vise à aider le Ghana à surmonter ses difficultés, notamment la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, ainsi qu’à alléger le fardeau de sa dette extérieure, estimée à environ 30 milliards de dollars au début de l’année 2023.
Alors que le Ghana s’efforce de retrouver une stabilité économique, ce nouveau financement du FMI apparaît comme une bouffée d’oxygène.
Il devrait permettre au pays de poursuivre ses efforts de réforme et de consolidation budgétaire, tout en œuvrant à la relance de son économie.
Cette collaboration étroite entre le Ghana et le FMI illustre les défis auxquels sont confrontés de nombreux pays africains dans leur quête de développement économique durable.
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