Dans le concert des nations africaines en pleine mutation technologique, le Ghana vient de frapper un grand coup.
L’Autorité de la cybersécurité du pays (CSA) a récemment délivré des licences et des accréditations à 51 acteurs du secteur numérique. Il s’agit d’un geste qui marque un tournant dans la stratégie de protection des données et des systèmes informatiques nationaux.
Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans une logique de renforcement de l’infrastructure digitale du pays.
En légitimant ces entreprises, le Ghana ne se contente pas de dresser un rempart contre les menaces cybernétiques ; il pose les fondations d’un écosystème local robuste, favorable à l’innovation et à la création d’emplois spécialisés.
Adelaide Benneh-Prempeh, membre du conseil d’administration de la CSA, met en lumière l’importance de cette collaboration entre les différents acteurs du domaine.
Cette synergie promet de catalyser une nouvelle dynamique, positionnant le Ghana comme un acteur majeur de la résilience numérique sur le continent africain.
Face à l’augmentation des attaques informatiques en Afrique, le Ghana adopte une approche préventive.
Déjà équipé d’une stratégie nationale et d’une équipe de réponse rapide (CERT-GH), le pays mobilise désormais l’expertise du secteur privé pour consolider sa position.
Le Ghana ne limite pas son action à l’échelle nationale. Son implication dans des accords internationaux et son adhésion à des conventions transfrontalières témoignent d’une vision globale de la cybersécurité.
Avec un score de 86,69 sur 100 à l’indice mondial de cybersécurité, le Ghana se classe au troisième rang continental, illustrant ainsi sa volonté de créer un environnement numérique sécurisé, propice au développement économique et technologique.