Au Ghana, le chef de l’État, John Mahama, a pris une forte décision après le crash d’un hélicoptère qui a endeuillé de nombreuses familles et fait perdre la vie à deux ministres.
Concrètement, le président a annoncé ce jeudi 7 août 2025 qu’une enquête a été ouverte après l’accident. Il faut savoir que le drame a couté la vie à huit personnes dont les ministres de la Défense et de l’Environnement.
Edward Omane Boamah, nommé ministre de la Défense en début d’année après l’investiture du président John Mahama en janvier 2025, ainsi qu’Ibrahim Murtala Muhammed, ministre de l’Environnement, des Sciences, des Technologies et de l’Innovation, figurent parmi les victimes ainsi que des personnalités politiques et l’équipage.
« Les forces armées du Ghana ont ouvert une enquête qui sera complète et transparente pour connaître les circonstances de ce crash » qui s’est produit mercredi, a dit M. Mahama lors d’une intervention télévisée.
Les données de vol et les enregistreurs des voix dans le cockpit ont été retrouvés et « une commission d’enquête a été mise en place pour déterminer les causes du crash », a-t-il ajouté.
L’hélicoptère militaire a disparu des radars peu après son décollage d’Accra à destination d’Obuasi dans le sud du pays.
Les corps des huit personnes qui étaient à bord ont été retrouvés et des funérailles nationales seront célébrées le 15 août, a indiqué M. Mahama.
« Nous avons perdu certains des esprits les plus brillants de notre nation », a-t-il ajouté, faisant part d’un « chagrin partagé ».
Le président a suspendu toutes les activités prévues pour le reste de la semaine et décrété un deuil national de trois jours à compter de jeudi avec tous les drapeaux mis en berne.
© Agence France-Presse