Le pasteur Gédéon De La Tchétchouvah fait des révélations : « J’ai préféré laver les WC plutôt que de demander de l’aide à… »

Gédéon de la Tchétchouvah

Crédit Photo : Facebook

Gédéon de la Tchétchouvah n’a pas commencé sa vie sur une scène, une Bible à la main. Avant que Dieu ne l’appelle à la prédication, il se levait chaque matin à Adjamé pour laver des douches et des WC.

Muni d’un seau, il allait de cour en cour, nettoyant ce que d’autres refusaient même de regarder. Ce quotidien rude, il l’a assumé sans honte. Il en parle aujourd’hui avec fierté, car c’est dans ce labeur qu’il a forgé son caractère.

Orphelin très tôt, il aurait pu chercher refuge auprès de ses proches. Mais il s’y est refusé. « Je n’ai jamais demandé de l’aide à un oncle ou à un parent, et je n’ai accusé personne de ne pas m’avoir soutenu », a-t-il confié.

Dans sa famille, pourtant, certains avaient les moyens de l’épauler. Il évoque notamment un oncle colonel sous l’ancien régime.

Mais, même face à cette possibilité, il a préféré se battre seul.

Son objectif était clair : payer ses études sans dépendre de personne. Il n’attendait rien de personne, pas même de ceux qui, selon lui, préféraient investir dans les cérémonies funéraires que dans l’avenir des vivants.

« Leurs investissements, c’était surtout dans les funérailles », lâche-t-il avec lucidité. Cette observation revient souvent dans ses interventions, où il critique ouvertement les priorités mal placées de certaines familles africaines.

Ce parcours de dureté, Gédéon de la Tchétchouvah ne l’a jamais utilisé pour se victimiser. Au contraire, il en a fait un levier spirituel, un socle solide sur lequel repose aujourd’hui sa mission.

Sur les réseaux sociaux, dans ses sermons comme dans ses vidéos virales, il revient souvent sur ce passé, non pas pour susciter la compassion, mais pour rappeler que l’on peut choisir la dignité, même dans le besoin.

Aujourd’hui, sa voix porte bien au-delà d’Adjamé. Et son histoire inspire des milliers de jeunes en quête de repères.

Gédéon de la Tchétchouvah est la preuve vivante qu’on peut sortir de l’ombre en gardant la tête haute — et sans jamais s’agenouiller devant personne, sauf Dieu.

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