Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré ce lundi qu’une date avait été fixée pour une offensive sur la ville de Rafah qui, selon Israël, est l’un des derniers bastions du Hamas dans la bande de Gaza.
« La victoire sur le mouvement islamiste palestinien exige l’entrée dans Rafah et l’élimination des bataillons terroristes qui s’y trouvent. Cela se fera, il y a une date », a déclaré le Premier ministre israélien dans une déclaration vidéo.
Israël se dit, depuis plusieurs semaines, déterminé à engager une offensive terrestre à Rafah malgré les mises en garde de nombreuses capitales étrangères qui craignent pour la sécurité des plus de 1,5 million de Gazaouis ayant trouvé refuge dans cette zone à l’extrême sud de la bande Gaza près de la frontière fermée avec l’Egypte.
Plusieurs responsables israéliens ont réaffirmé ce projet d’assaut depuis l’annonce dimanche du retrait des troupes israéliennes de Khan Younès, une autre ville du sud du territoire côtier livrée aux combats depuis plusieurs mois.
Israël, en guerre depuis 6 mois contre le Hamas, présente Rafah comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007.
Parallèlement, de nouvelles négociations indirectes en vue d’une trêve sont en cours cette semaine entre Israël et le Hamas dont des responsables ont rencontré au Caire des médiateurs de l’Egypte, des Etats-Unis et du Qatar.
La perspective d’un cessez-le-feu met sous pression Benjamin Netanyahu dont les alliés de coalition mettent en garde contre des concessions trop importantes dans la guerre contre le Hamas.
« Si le Premier ministre décide de mettre fin à la guerre sans attaquer Rafah afin de vaincre le Hamas, il n’aura pas de mandat pour continuer à servir en tant que Premier ministre », a prévenu ce lundi le ministre de la sécurité nationale Itamar Ben Gvir, du parti d’extrême droite Force juive.
Avec AFP.
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