En plein cessez-le-feu, la bande de Gaza a subi une effroyable frappe aérienne de la part d’Israël et les États-Unis se sont empressés d’enfoncer le clou.
Les États-Unis ont justifié le récent bombardement de la bande de Gaza comme l’a rapporté l’AFP. “Le Hamas aurait pu libérer les otages pour prolonger le cessez-le-feu.
Mais il a choisi le refus et la guerre”, a déclaré Brian Hughes, le porte-parole du conseil de sécurité nationale américaine.
Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier ont fait au moins 413 morts à Gaza dans la nuit de lundi 17 au mardi 18 mars, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Israël a promis de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a lui-même autorisé et soutenu cette frappe aérienne meurtrière sur Gaza.
De son côté, le Hamas accuse Israël de violer le cessez-le-feu et de mettre en péril la vie des otages. Les tensions enregistrées lors des échanges d’otages ont donc fini par dégénérer.
Le Hamas n’a pas encore répliqué et cette frappe israélienne pourrait marquer le début d’une escalade dans le conflit opposant les deux entités.
Même si les États-Unis ont soutenu Israël, les critiques ont fusé de partout. Le secrétaire général de l’ONU s’est dit ”choqué” et a appelé au respect immédiat du cessez-le-feu.
En Israël, les familles des otages accusent le Premier ministre Benjamin Netanyahu de jouer avec la vie de leurs proches. De plus, l’opposition israélienne accuse l’homme fort de Jérusalem d’avoir repris la guerre pour des désirs politiques.