Gaz naturel : gros coup dur pour ce pays européen ; la Russie va suspendre ses livraisons dès le…

Ces deux voisins d'Afrique de l'Ouest deviennent producteurs de gaz

Crédit Photo : Deklic

Dès le début de l’année 2025, la Russie va suspendre de gaz naturel vers la Moldavie. La compagnie Gazprom justifie cette décision par des retards de paiement de Moldovagaz, évoquant une dette de 790 millions de dollars que le gouvernement moldave conteste fermement.

Cette annonce survient dans un contexte déjà tendu, la Moldavie ayant déclaré l’état d’urgence énergétique suite à la décision de l’Ukraine de ne plus autoriser le transit du gaz russe sur son territoire.

Ce pays, situé entre l’Ukraine et la Roumanie, dépend fortement du gaz russe, notamment pour approvisionner la région séparatiste de Transnistrie.

 La Moldavie, une dépendance en gaz naturel inquiétante

La situation est d’autant plus préoccupante que l’approvisionnement en électricité de la Moldavie repose en grande partie sur une centrale au gaz située en Transnistrie, alimentée par le gaz russe.

Bien que des alternatives existent, comme un gazoduc reliant la Moldavie à la Roumanie ou l’utilisation de stockages roumains, la connexion promise au réseau européen via une ligne à haute tension n’est pas encore opérationnelle.

Si le gouvernement moldave n’a plus acheté de gaz à la Russie au cours des derniers 24 mois, la compagnie russe Gazprom a continué à fournir gratuitement, via ce gazoduc, l’enclave séparatiste de Transnistrie, comme elle l’a toujours fait depuis plus de trente ans.

 La fin éventuelle de cet approvisionnement poserait un problème existentiel aux autorités de facto de Tiraspol.

 Toute l’économie de la région et les revenus des autorités reposent sur l’accès à une énergie très bon marché qui fait tourner l’industrie lourde héritée de la période soviétique.

 Sans gaz russe quasi gratuit, c’est tout le modèle qui risque de s’effondrer.

Risques de black-out

Du point de vue de Chisinau, cela pourrait apparaître comme une bonne nouvelle, de nature à créer une ouverture potentielle vers la réintégration de ces territoires.

Mais si la Transnistrie et ses 350 000 habitants n’ont plus accès au gaz russe, c’est tout le pays qui risque de subir un hiver difficile.

La principale centrale électrique moldave, qui fournit environ 50% de la consommation nationale, se trouve à Cuciurgan, en territoire séparatiste. C’est le gaz de Moscou qui l’alimente.

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