Sur le continent africain, l’Égypte fait partie des pays qui possèdent des réserves stratégiques de pétrole et de gaz.
Ce potentiel n’attend qu’à être exploité. Les premières autorités égyptiennes enclenchent divers mécanismes pour attirer les investisseurs.
En attendant, le pays doit faire face à ces besoins et il est confronté à des défis. Pour assurer son approvisionnement énergétique en 2025, l’Égypte intensifie ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL).
Selon des sources concordantes, Le Caire a conclu des accords de plusieurs milliards $ avec les géants Shell et TotalEnergies pour l’achat d’importantes cargaisons de GNL.
Cette stratégie marque une réponse directe au déclin de la production nationale et à la demande croissante du pays.
Le pays d’Afrique du Nord qui s’était imposée ces dernières années comme un exportateur de gaz grâce aux importantes découvertes offshore, fait face à une baisse progressive de sa production.
Cette situation est notamment due à l’épuisement naturel de certains champs gaziers et aux retards dans l’exploitation de nouvelles ressources.
Confrontées à cette réalité, les autorités ont dû ajuster leur politique énergétique en augmentant les importations pour éviter un déficit susceptible d’affecter l’industrie et les ménages. L’acquisition de ces cargaisons de GNL témoigne d’une volonté de sécuriser l’approvisionnement du pays, dont la population dépasse les 115 millions d’habitants.
Avec une demande en constante augmentation, notamment pour la production d’électricité et l’industrie, l’Égypte se doit d’anticiper toute crise énergétique qui pourrait freiner sa croissance économique.
Cette nouvelle vague d’achats constitue un tournant pour le pays, qui était parvenu à réduire sa dépendance aux importations après d’importantes découvertes gazières, notamment sur le champ Zohr.
Aujourd’hui, le recours à Shell et TotalEnergies reflète un besoin pressant de diversification des sources d’approvisionnement, mais aussi une pression financière, alors que le pays cherche à équilibrer sa balance commerciale énergétique.