L’Afrique s’impose comme un acteur majeur sur l’échiquier mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), selon le dernier rapport de l’Union internationale du gaz (IGU).
En effet, selon les résultats de l’étude, la présence africaine se fait voir dans le top 10 des pays disposant des plus grandes capacités de liquéfaction de gaz naturel.
Et sans surprise, l’Algérie, véritable poids lourd du gaz en Afrique, trône dans le classement. Concrètement, la puissance maghrébine se hisse à la 7e place mondiale. Et ce, avec une capacité impressionnante de 25,5 millions de tonnes par an (Mtpa).
Elle devance ainsi des géants comme le Nigeria (8e avec 22,2 Mtpa) et l’Egypte (10e avec 12,2 Mtpa). Ces trois nations africaines côtoient dans ce classement des mastodontes tels que les États-Unis, l’Australie et le Qatar, qui dominent le podium.
Mais l’empreinte africaine dans l’industrie du GNL ne s’arrête pas là.
Le rapport « World LNG Report 2024 » recense pas moins de huit pays d’Afrique parmi les 21 producteurs mondiaux de Gaz Naturel Liquéfié.
L’Angola (5,2 Mtpa), la Guinée équatoriale (3,7 Mtpa), le Mozambique (3,4 Mtpa), le Cameroun (2,4 Mtpa) et le Congo (0,6 Mtpa) complètent cette liste africaine impressionnante.
L’avenir s’annonce tout aussi prometteur pour le gaz en Afrique. Cinq pays du continent – Congo, Gabon, Mauritanie, Mozambique et Nigeria – ont des projets d’usines de liquéfaction en phase de décision finale d’investissement.
Ces développements laissent présager un renforcement de la position africaine dans un marché mondial où les capacités opérationnelles de liquéfaction atteignaient déjà 483,1 Mtpa fin février 2024.
Cette montée en puissance de l’Afrique dans le secteur du GNL pourrait bien redessiner les contours du paysage énergétique mondial.
Elle offre au continent de nouvelles perspectives économiques, tout en soulevant des questions cruciales sur la transition énergétique et le développement durable. L’Afrique, terre de gaz, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable de l’énergie du XXIe siècle.