L’Algérie, pays d’Afrique du Nord, a lancé un projet ambitieux pour renforcer sa position sur le marché mondial du gaz naturel. D’ici 2030, le pays nord-africain vise à produire 200 milliards de mètres cubes par an, soit une augmentation significative par rapport à sa production actuelle d’environ 130 milliards de m³.
Pour atteindre cet objectif audacieux, l’Algérie mise sur plusieurs leviers, notamment des investissements stratégiques, des partenariats internationaux et une modernisation importante de ses infrastructures gazières.
En tant que l’un des principaux producteurs de gaz naturel, ce pays d’Afrique du Nord cherche à consolider sa position dominante face à une demande mondiale croissante, particulièrement en Europe et en Asie.
Les investissements et partenariats essentiels pour réussir
L’Algérie prévoit d’attirer des investissements étrangers considérables pour moderniser ses infrastructures existantes et développer de nouveaux projets d’extraction et de transport. Des partenariats avec des acteurs internationaux du secteur énergétique sont également envisagés pour bénéficier de leur expertise technique.
Plusieurs projets d’amélioration sont déjà en cours dans les régions stratégiques de Hassi R’Mel et de Tin Fouyé Tabankort, deux des gisements les plus importants du pays.
La modernisation des infrastructures représente un élément clé de cette stratégie. L’extension des sites existants et la construction de nouvelles installations permettront d’augmenter significativement les capacités de production.
L’Algérie a également pris des mesures pour renforcer ses exportations vers l’Europe, notamment en augmentant ses capacités de transport via des gazoducs comme le Transmed qui relie le pays à la Tunisie et à l’Italie, tout en développant également ses capacités en gaz naturel liquéfié (GNL).