À seulement 34 ans, ce jeune loup aux dents longues, Gabriel Attal s’est imposé comme une figure incontournable du paysage politique française.
Propulsé au poste de Premier ministre en janvier 2024, Gabriel Attal est devenu le plus jeune chef de gouvernement de l’histoire de la République.
Son parcours météorique, jalonné de succès médiatiques et de coups d’éclat politiques, a fait de lui un concurrent redoutable pour les caciques du parti présidentiel Renaissance.
Cette ascension éclair n’a pas manqué de susciter des jalousies et des tensions au sein de la majorité, créant un terreau fertile pour les rivalités intestines.
Aujourd’hui, le torchon brûle entre Emmanuel Macron et son jeune protégé. Le président, confronté à une situation politique délicate, semble vouloir reprendre la main sur son gouvernement.
La démission attendue de l’équipe d’Attal, prévue pour mardi, apparaît comme un coup de semonce présidentiel. Macron, tel un capitaine cherchant à redresser la barre d’un navire en perdition, appelle son équipage à se recentrer sur l’essentiel : la Nation.
Cette injonction présidentielle, qui sonne comme un rappel à l’ordre, traduit une volonté de mettre un terme aux ambitions personnelles qui menacent la cohésion du camp présidentiel.
Le message de Macron n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et rival potentiel d’Attal, a saisi la balle au bond pour remettre en question la stratégie du gouvernement.
Dans une missive au vitriol adressée à ses collègues députés, Darmanin pointe du doigt les failles de la ligne politique actuelle et appelle à un examen de conscience collectif.
Cette sortie, qui ressemble à s’y méprendre à un coup de poignard dans le dos d’Attal, illustre les luttes intestines qui minent le parti présidentiel.