Au Gabon, le président de la transition Brice Oligui Nguema vient d’annoncer une bonne nouvelle aux membres de la famille Bongo.
En effet, dans un développement significatif concernant le sort de la famille Bongo au Gabon, le président de transition Brice Oligui Nguema vient de formuler des engagements importants lors d’une interview accordée à Radio France Internationale.
Concrètement, sa promesse d’un « procès équitable » pour Sylvia Bongo et son fils Noureddin résonne comme un signal fort de l’évolution du système judiciaire gabonais.
Cette déclaration intervient alors que des accusations de tortures, portées par les avocats de la famille, ont suscité l’ouverture d’une information judiciaire à Paris.
Le général Brice Oligui Nguema, désormais candidat à la présidentielle du 12 avril, démontre ainsi sa volonté d’instaurer un État de droit, rompant avec les pratiques du passé.
« Si on a réussi à faire un coup d’État sans effusion de sang, ce ne sont pas deux individus qui seront torturés dans ce pays », affirme-t-il, réfutant catégoriquement les allégations de mauvais traitements.
Au Gabon de Brice Oligui Nguema, de lourdes accusations contre l’épouse et le fils d’Ali Bongo
L’ancien président Ali Bongo, figure centrale de la dynastie qui a régné pendant 55 ans sur le Gabon, demeure quant à lui dans sa résidence privée de Libreville.
Les autorités assurent qu’il est « libre de quitter le pays », une position qui contraste avec le sort de son épouse et de son fils, inculpés respectivement pour « blanchiment de capitaux » et « détournements de fonds publics ».
Cette transition politique s’accompagne d’une réforme du code électoral, permettant désormais aux militaires de briguer la présidence.
Le général Oligui, qui avait initialement promis une transition de deux ans, accélère le calendrier avec une élection présidentielle imminente, marquant ainsi une nouvelle ère dans l’histoire politique du Gabon.
La décision d’accorder un procès équitable aux Bongo montre clairement la volonté du nouveau régime de se conformer aux standards internationaux de justice, tout en maintenant le cap sur les promesses de changement et de transparence formulées lors du putsch d’août 2023.