Bonne nouvelle pour le secteur judiciaire de la République du Gabon. Le Japon s’engage à débloquer une somme colossale pour ce secteur.
Selon les plateformes d’informations gabonaises, le Japon a décidé d’injecter plus d’un milliard de FCFA pour soutenir la réforme judiciaire au Gabon.
En effet, ce pays de l’Asie de l’Est, quatrième puissance économique mondiale a décidé de mettre à la disposition du secteur judiciaire gabonais une enveloppe de plus de 1 milliard 300 millions de FCFA.
À en croire l’Agence gabonaise de presse, l’annonce a été faite par l’Ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi, le mercredi 24 juillet, lors d’une audience accordée par le ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa.
Lors de cette entrevue, le diplomate japonais à Libreville a indiqué que le Japon entendait mettre à disposition 331 millions de yens, soit plus d’un milliard 300 millions de FCFA, représentant la contribution de son pays pour aider la Transition politique au Gabon, dans le domaine de la justice.
Cette somme importante devrait contribuer aux réformes envisagées par le gouvernement de la transition en place, pour la modernisation de l’administration judiciaire.
Ainsi, cette aide sera allouée à trois projets phares du domaine de la justice. Il s’agit notamment de l’amélioration des infrastructures de l’École nationale de la magistrature (ENM) ; la modernisation de l’administration judiciaire par la digitalisation des procédures ; et l’amélioration de l’accès à la justice pour les personnes vulnérables à travers des campagnes d’information à l’échelle nationale.
Selon les plateformes locales, la signature de cette aide, réalisée avec l’aide du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) devrait avoir lieu, lors d’une cérémonie officielle jeudi 25 juillet 2024.
Pour l’ambassadeur japonais, cette contribution souligne l’espoir et la confiance accordés au nouveau régime en place au pouvoir au Gabon.
Rappelons que le Dialogue national inclusif qui a eu lieu du 2 au 30 avril 2024 à Libreville avait souligné l’urgence de réformer et de renforcer le système judiciaire du pays.