Au Gabon, la production de pétrole a chuté à cause de la France et de cette puissance économique mondiale.
En clair, après cinq trimestres consécutifs de hausse, la production pétrolière au Gabon a connu une baisse de 10,8% au second trimestre 2024 par rapport au trimestre précédent, selon une note de conjoncture que vient de rendre publique le ministère de l’Economie.
Cette baisse de régime est imputée à « des incidents opérationnels à l’origine de la mauvaise orientation de la production de 5 opérateurs sur la période sous revue (Perenco, Assala, Vaalco, BWE, Addax Petroleum) « .
Le rapport pointe plus particulièrement l’incendie qui a été déclenché à la mi-mars 2024, sur la plateforme pétrolière Becuna opérée par la compagnie franco-britannique Perenco Oil & Gas au large du Gabon.
Cet incident qui avait coûté la vie à cinq personnes avait provoqué un arrêt des activités, ralentissant la production sur ce site. Outre le pétrole, l’activité gazière a également connu un léger repli (-0,9%) sur la période.
« Cette inflexion de l’activité́ fait suite aux difficultés techniques enregistrées, en lien avec la mise à jour des pipelines et autres équipements permettant d’acheminer le gaz ».
On ignore encore quel impact cette contre-performance aura sur les prévisions du Gabon qui cible une production de 11,4 millions de tonnes de pétrole et 306 000 tonnes de gaz cette année.
Cela devrait également affecter les projections budgétaires puisque 50% des recettes intérieures du pays proviennent des hydrocarbures.
La France et le Royaume-Uni (puissance économique mondiale) par le biais de différentes sociétés exploitent des gisements de pétrole au Gabon.