Alors que les relations économiques s’intensifient entre l’Afrique et la Chine, le Gabon de Brice Oligui Nguema vient de marquer un point décisif avec 1500 milliards.
En effet, à l’issue du 2e Forum économique Gabon-Chine à Beijing, un accord préliminaire d’envergure a été signé, promettant d’injecter une bouffée d’oxygène dans le secteur énergétique gabonais en proie à des difficultés chroniques.
Le mémorandum d’entente porte sur un investissement colossal de 2,5 milliards de dollars, soit environ 1500 milliards de francs CFA, destiné à développer le projet hydroélectrique FE2 et à construire une centrale de 600 MW à Booué.
Cette annonce intervient dans un contexte où le Gabon peine à satisfaire sa demande énergétique, avec un taux d’électrification d’à peine 28% selon la Banque mondiale.
1500 milliards de la Chine pour deux centrales électriques au Gabon de Brice Oligui Nguema
Ce projet ambitieux, s’il se concrétise, pourrait marquer un tournant dans la politique énergétique du pays dirigé par Brice Oligui Nguema.
Il vise à relancer deux chantiers majeurs en suspens depuis des années : FE2, une centrale de 50 MW sur la rivière Okano, et le projet de Booué, capable de générer 600 MW supplémentaires. Ces infrastructures représentent un espoir tangible pour une nation où les délestages sont devenus monnaie courante.
Cependant, cette manne financière chinoise soulève des questions sur la nature des relations sino-gabonaises.
Si elle offre une opportunité de développement incontestable, elle s’inscrit dans une dynamique plus large d’influence chinoise en Afrique, qui ne va pas sans susciter des débats sur l’endettement et la dépendance économique.
Pour le Gabon, l’enjeu est de taille : transformer ces promesses en réalisations concrètes tout en préservant ses intérêts à long terme.
La réussite de ce pari énergétique pourrait non seulement améliorer le quotidien des Gabonais, mais aussi positionner le pays comme un modèle de coopération sino-africaine équilibrée et bénéfique.
Dans ce jeu d’échecs géopolitique et économique, le Gabon semble avoir fait un mouvement audacieux. Reste à voir comment il négociera les prochaines étapes pour que cette manne chinoise se traduise en progrès tangibles pour sa population.