Au Gabon, 4 565 sur 6 206 admis à un concours d’entrée à la police nationale ont été épinglés puis recalés.
Selon un communiqué du Haut commandement de la police, publié ce lundi 19 février 2024, à Libreville, ils ont été épinglés pour faux acte de naissance, faux diplôme ou usurpation de la nationalité gabonaise.
D’autres ont été recalés pour antécédent judiciaire ou comportement incompatible à la fonction policière.
Sur les 6 206 admis à ce concours, seulement 1 642 dossiers étaient recevables.
En effet, le concours s’est déroulé sur tout l’étendu du territoire gabonais le 9 septembre 2023.
Au total, 17 771 Gabonais ont participé à ce concours dont les résultats publiés le week-end dernier ont suscité de vives contestations.
Les recalés dénoncent une possible manipulation des résultats. Selon eux, des mains noires à tous les niveaux auraient écarté les candidats ayant composé au profit d’autres qui n’auraient même pas participé à une épreuve.
Sur les réseaux sociaux, certains recalés pointent la présence parmi les admis, de certains candidats déclarés inaptes lors des épreuves sportives.
D’autres ont découvert des doublons. Des appels à la mobilisation fusent de partout pour contester ces résultats.
Dans son communiqué, la police gabonaise a fait savoir qu’au départ, le concours devait permettre de recruter 1 100 policiers dont 100 officiers et 1 000 agents.
Mais au vu du nombre de candidatures, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, soucieux de donner de l’emploi au Gabonais a instruit les autorités policières à recruter 3 000 policiers.
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