Au Gabon, dorénavant, les paiements en espèces des frais de mission sont suspendus pour tout montant dépassant les 500 000 FCFA.
Cette décision respecte le règlement de la CEMAC qui impose désormais l’utilisation des moyens de paiement scripturaux comme les virements et les chèques pour tout paiement supérieur à ce seuil.
L’objectif de cette nouvelle mesure adoptée lors du Conseil des ministres au Gabon est de favoriser plus de transparence, de sécurité et une meilleure traçabilité des dépenses publiques.
Une mesure forte pour moderniser la gestion des fonds publics et renforcer la bonne gouvernance.
Mais cette nouvelle mesure qui stipule la fin des paiements en espèces des frais de mission au Gabon est loin de ravir certains citoyens gabonais qui restent pessimistes.
« Dans tous les cas, si ces mesures sont respectées, ça se verra en pratique parce que la banque mondiale et les grandes agences amélioreront les notes du Gabon. Sinon, mesure d’austérité sur nous ».
« C’est une mesure forte qui peut aussi retarder l’action de l’administration. Toutes les missions n’ont pas les mêmes objectifs ».
À côté, d’autres applaudissent l’initiative du Président.
« Je félicite le gouvernement pour cette initiative audacieuse visant à renforcer la transparence financière ! L’interdiction du paiement en liquide et la promotion du paiement en chèque sont des mesures qui contribueront à améliorer la traçabilité des fonds publics et à lutter contre la corruption. C’est un pas important vers une gestion plus efficace et plus responsable des ressources publiques ».
« Faut tout simplement digitaliser toute l’administration gabonaise pour plus de transparence, de sécurité et de pragmatisme comme vous avez fait avec cette mesure. Donc, moins de corruption, plus de contrôle et moins d’attentes ».