Le Gabon se prépare à mettre un terme à l’utilisation de ce type de bouteille plastique sur son territoire.
Dans le cadre de la protection de l’environnement et de la lutte contre la pollution plastique, les autorités gabonaises ont décidé de mettre fin à l’utilisation des bouteilles plastiques sans bouchon solidaire.
Cette nouvelle décision du gouvernement a été rendue publique le mercredi 1er octobre 2025, à travers un communiqué officiel du ministère en charge de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat.
Dans ladite note, le ministère a annoncé l’interdiction de fabrication ou d’importations des bouteilles en plastique à usage unique sans bouchon solidaire.
En effet, une bouteille plastique sans bouchon solidaire est une bouteille dont le bouchon est séparé du goulot et ne reste donc pas fixé à celui-ci après ouverture.
Selon le communiqué du ministère gabonais de l’Environnement, cette décision prendra officiellement effet à compter du 1er janvier 2026.
Les bouteilles plastiques à usage unique recommandées et qui devront désormais être utilisées sur le territoire gabonais, sont celles avec des bouchons solidaires, c’est-à-dire des bouchons rattachés au corps de la bouteille.
Ainsi, les fabricants et importateurs disposent désormais de trois (3) mois pour se conformer à cette nouvelle mesure.
La note indique l’usage des bouteilles plastiques à usage unique avec bouchons solidaires entend « limiter la dispersion des déchets plastiques dans l’environnement et faciliter leur collecte et leur recyclage ».
Par ailleurs, en vue de faciliter la mise en application de cette décision et permettre aux acteurs concernés de se mettre au pas, une période de transition allant jusqu’au 31 janvier 2026 a été annoncée.
Cette période devrait permettre aux commerçants, d’écouler les stocks présentement disponibles, des bouteilles plastiques sans bouchons solidaires.
À compter du 1er février 2026, « toute mise sur le marché, distribution ou vente de bouteilles non conformes sera strictement prohibée », a précisé le communiqué.
Selon le ministère, cette décision permettra de réduire « la pollution plastique dans les sols, les cours d’eau et les espaces urbains ».
Elle permettra également de renforcer « l’économie circulaire par la collecte et le recyclage des bouchons ».