Au Gabon, la grève de faim entamée par le président déchu, Ali Bongo Ondimba semble avoir porté ses fruits.
Selon les informations rapportées par le média local Gabon Media Time, la grève de faim entamée récemment par l’ex-chef d’État Ali Bongo n’a pas été vaine.
Quelques jours après l’annonce de cette grève de faim, les nouvelles autorités gabonaises ont décidé d’autoriser le président déchu à communiquer avec son épouse, l’ex-première dame, Sylvia Bongo Ondimba.
Il faut dire que l’annonce de sa grève de faim rendue publique par les avocats de la famille avait fait grand bruit dans le pays.
« Si Ali Bongo Ondimba est affaibli physiquement, il a conservé son caractère bien trempé. Pour preuve, durant le mois de mars, alors qu’il aurait entamé sa grève de la faim, l’ancien Chef de l’État gabonais aurait pris l’initiative de se rendre « à pieds » à la Prison centrale de Gros bouquet.
Autant dire qu’il aurait parcouru la sablière jusqu’à derrière la prison. Sacré ABO ! », a écrit la plateforme d’information locale Gabon Media Time.
« Face à sa témérité, un Haut gradé des services de renseignements près le CTRI aurait été mis à contribution pour que le couple Ali-Sylvia soit en communication téléphonique pendant quelques minutes.
Une diligence du CTRI qui aurait calmé le président déchu. Enfin rassuré » a ajouté le média.
Pour rappel, l’ancien président gabonais et deux de ses fils ont récemment décidé d’entamer une grève de faim.
Cette initiative visait à protester contre la séquestration et les actes de torture dont seraient victimes plusieurs membres de sa famille, notamment sa femme Sylvia et son fils Noureddine Bongo.
La nouvelle a été rendue publique par leurs avocats le mardi 14 mai 2024.
Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok