Au Gabon, Ali Bongo a pris une décision radicale pour contraindre le nouveau gouvernement à libérer sa femme et son fils.
Alors que sa femme Sylvia et leur fils Noureddin sont toujours incarcérés au Gabon, l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une nouvelle grève de la faim pour protester contre leur maintien en détention malgré leur état de santé, sans qu’ils puissent avoir accès aux soins requis.
Face au mutisme des autorités, celui-ci a décidé de réduire considérablement ses repas, de cesser ses séances de rééducation et refuse désormais toute visite.
Il s’agit de la seconde grève de la faim dans laquelle se lance Ali Bongo Ondimba.
L’an dernier déjà, celui-ci avait cessé de s’alimenter pendant six semaines entre les mois de mai et juin « pour protester contre la séquestration et les actes de torture et de barbarie infligés à sa famille ».
Selon Me Gisèle Eyue Bekale, l’une de ses avocates, l’ancien président renversé par un coup d’Etat le 30 août 2023 refuse de quitter le pays.
Pour lui, il est hors de question de quitter le Gabon sans son fils et sa femme.
Selon les informations rapportées par RFI, son enfant et sa femme seraient malades et doivent recevoir des soins en urgence.