Gabon : Ali Bongo déchu, Libreville pose un acte historique

Gabon : Ali Bongo déchu, Libreville pose un acte historique

Crédit Photo : Togo Breaking News

La cérémonie d’investiture du président élu du Gabon, Brice Oligui Nguema, tombeur d’Ali Bongo et grand vainqueur de l’élection du 12 avril avec 94,85 % des voix, a débuté samedi 3 mai 2025 près de Libreville au stade d’Angondjé avec l’arrivée de près d’une vingtaine de chefs d’Etat africains devant environ 40.000 spectateurs.

Dès 07H00 (06H00 GMT), des encombrements étaient visibles dans les rues de Libreville et aux abords du stade à Akanda, au nord de la capitale, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les spectateurs, arborant t-shirts et drapeaux à l’effigie du président, ont attendu toute la matinée dans une ambiance festive le remplissage des tribunes.

Le stade d’Angondjé ou stade de l’amitié sino-gabonaise, au nord de la capitale, a accueilli les Gabonais munis de billets d’entrée distribués gratuitement.

C’est la première fois au Gabon qu’une cérémonie de prestation de serment présidentielle a lieu devant un public aussi large.

Plusieurs chefs d’Etat du continent africain sont arrivés dans la capitale gabonaise dès vendredi soir. Parmi eux, Umaro Sissoco Embalo (Guinée Bissau), Adama Barrow (Gambie), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique) ou encore Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale).

Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a fait son entrée au stade samedi à la mi-journée, sous les ovations.

Et le général Mamadi Doumbouya, qui a pris le pouvoir par la force en septembre 2021 en Guinée, est arrivé vêtu d’habits traditionnels africains, comme le président tchadien Mahamat Déby.

La France est représentée à Libreville par son ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad.

Le général-président Oligui Nguema, auteur du coup d’État qui a mis fin en août 2023 à 55 ans de règne des Bongo au Gabon, prendra officiellement les commandes pour un mandat de sept ans après avoir dirigé une transition de 19 mois.

Dès mardi soir, dans un ultime communiqué, les militaires et membres des forces de sécurité du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’organe mis en place après la chute du régime d’Ali Bongo, ont annoncé leur dissolution.

Avec AFP

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp