Parallèlement, Russie et Ukraine ont procédé jeudi à un nouvel échange de prisonniers de guerre, seul résultat concret des récents pourparlers de paix entre Kiev et Moscou, le 2 juin, à Istanbul en Turquie.
Depuis des semaines, l’Ukraine demande aux Etats-Unis de sanctionner davantage la Russie, estimant qu’il s’agit de l’unique moyen de pousser le Kremlin à des concessions pour avancer dans le règlement du conflit déclenché par l’invasion russe de 2022.
Jeudi, le dirigeant ukrainien a dit espérer pouvoir échanger avec Donald Trump en marge du sommet du G7 prévu au Canada de dimanche à mardi, afin d’obtenir « un accord » du président américain pour davantage de restrictions contre Moscou.
M. Zelensky a dit vouloir promouvoir l’idée de « sanctions fortes pour mettre fin ou réduire le financement de cette guerre », et a appelé au « dialogue » entre Ukrainiens, Européens et Américains pour « trouver un terrain d’entente » sur « la mise en œuvre de sanctions sévères » contre la Russie.
Donald Trump, qui depuis son retour au pouvoir en janvier s’est rapproché de Vladimir Poutine, s’est montré jusque-là réticent à de nouvelles sanctions américaines contre Russie.
Il a soutenu notamment qu’une telle mesure pourrait « faire capoter » un accord entre Kiev et Moscou.
Pour sa part, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, en visite à Kiev, a annoncé jeudi le prochain déblocage d’une enveloppe d’aide militaire supplémentaire de 1,9 milliard d’euros pour soutenir l’Ukraine contre la Russie.
Mais il a reconnu que Berlin n’envisageait pas de livrer à Kiev des missiles à longue portée Taurus, un revers pour l’Ukraine qui estime en avoir besoin pour contrer les attaques russes quotidiennes.
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