Pour le prochain sommet du G20 qui se tiendra entre le 22 et le 23 novembre prochain, se tiendra à Pretoria, en Afrique du Sud, deux dirigeants n’y seront toutefois pas présents.
Pékin a confirmé le 13 novembre que Xi Jinping ne fera pas effectivement le déplacement. Le président chinois sera remplacé par son Premier ministre, Li Qiang.
Aucun motif n’a été avancé, alors que Xi avait pourtant participé à l’édition précédente. Cette absence majeure s’ajoute à celle des États-Unis, annoncée depuis plusieurs semaines.
Donald Trump a choisi de boycotter le sommet. Celui-ci affirme, sans preuves et depuis des mois, que Pretoria mène des persécutions contre des fermiers blancs, que ce soit sur les réseaux sociaux ou directement à la Maison-Blanche. Des accusations réfutées par le gouvernement sud-africain.
Sur les réseaux sociaux, le président Ramaphosa a très vite réagi. “Tant pis pour eux” a-t-il notamment lancé. Le président sud-africain estime que les boycotts “ne fonctionnent jamais”.
Il l’assure par ailleurs, avec ou sans ces dirigeants, les personnalités politiques présentes profiteront de ce sommet pour avancer sur les sujets jugés comme étant les plus importants, tels que :
- l’allègement et la meilleure gestion de la dette des pays en voie de développement,
- le financement face aux changements climatiques,
- la croissance inclusive.
Un sommet sous pression diplomatique
En ce sens, l’ensemble des dirigeants étant plus ou moins alignés sur la politique Trumpiste devrait être absent. C’est le cas du président argentin Javier Milei qui ne fera pas le déplacement.
Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Pablo Quirno. Vladimir Poutine ne fera pas non plus le déplacement, visé par un mandat d’arrêt international.