Donald Trump a « ordonné » ce vendredi 1er août 2025, le déploiement de « deux sous-marins nucléaires » dans des « zones appropriées » après des commentaires « provocateurs » et « incendiaires » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev.
Cette brusque poussée de fièvre survient alors que Moscou a lancé davantage de drones contre l’Ukraine en juillet 2025 que lors de n’importe quel autre mois depuis l’invasion de février 2022, selon une analyse de l’AFP qui montre une intensification des bombardements en dépit des ultimatums du président américain.
Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir « ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela ».
« Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j’espère que cela ne sera pas le cas cette fois », a averti le président des Etats-Unis.
Il n’a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s’il s’agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d’ogives atomiques.
Le milliardaire républicain n’a pas non plus expliqué à quels propos de Dmitri Medvedev il réagissait.
Ce dernier a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré.
Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d’un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée.
Donald Trump menace d’imposer de dures sanctions économiques contre Moscou si le président Poutine ne cesse pas les hostilités en Ukraine d’ici la fin de semaine prochaine.
Il envisage des sanctions dites « secondaires », c’est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.
Le républicain de 79 ans avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d’arrêter rapidement la guerre en Ukraine.
Cette promesse a fait long feu et laissé place chez Donald Trump à une frustration croissante envers le maître du Kremlin.