Frontière Bénin-Niger : voici ce qui bloque la réouverture immédiate selon Tiani, Patrice Talon va…

Crise Bénin-Niger : mauvaise nouvelle pour Patrice Talon et les transporteurs, Tiani exige désormais un dédouanement obligatoire...

Crédit Photo : Douanes Béninoises

Patrice Talon du Bénin et Abdourahamane Tiani du Niger sont engagés à trouver la solution pour une réouverture de la frontière entre les deux pays.

Après la visite concluante d’une délégation nigérienne à Cotonou, qu’est ce qui bloque alors une réouverture immédiate de la frontière ? Le général Mohamed Toumba, ministre d’État nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a expliqué les raisons qui empêchent une réouverture immédiate de la frontière entre les deux pays.

Mohamed Toumba a souligné les préoccupations sécuritaires qui justifient la prudence du Niger par rapport à la réouverture immédiate de la frontière entre les deux pays voisins. « Dans un premier temps, nous avons évoqué le problème sécuritaire, parce que si nous nous engageons à ouvrir la frontière dans la foulée, ce qui est le souhait de tout le monde, ça va être contreproductif.

Les bandits vont se mettre à attaquer les convois sur les axes », a-t-il dit. Le ministre d’État nigérien en charge de l’Intérieur et de la Sécurité Publique a insisté sur la nécessité de mettre en place un plan bien coordonné pour faire face aux défis sécuritaires. Cela devrait être fait dans les plus brefs délais.

« Nous avons été entendus. Ils (les autorités béninoises, ndlr) ont été ouverts à toutes les propositions. À mon niveau, c’est une mission très positive qui a atteint ses objectifs », a ajouté le général Mohamed Toumba.

Du côté du Bénin et du Niger, les populations attendent avec impatience la décision de Patrice Talon et d’Abdourahamane Tiani sur la question de réouverture immédiate de la frontière afin que les activités économiques reprennent.

Faut-il le rappeler, les autorités nigériennes avaient fermé leur frontière en réplique à fermeture de la frontière béninoise pendant l’application des sanctions de la CEDEAO après le putsch du 26 juillet 2023.