Une nouvelle fois, les compagnies d’Afrique ont de quoi se réjouir lorsqu’il s’agit du fret aérien.
Selon les derniers chiffres de l’Association du transport aérien international (IATA), leurs volumes de fret aérien ont encore bondi de 14,2% en mars par rapport à la même période de 2023.
Un rebond spectaculaire qui porte désormais à quatre mois consécutifs la série de croissances à deux chiffres des flux cargo sur le continent. Une performance insolente dans un secteur pourtant réputé cyclique.
A la loupe, ce sont les flux entre l’Afrique et l’Asie qui ont été les plus dynamiques en mars avec une envolée de 22,9% sur un an. Même si ce niveau affiche un repli de près de 20% comparé au mois précédent.
Derrière ce nouveau sommet africain se cachent en réalité des réalités contrastées selon les régions.
Si les transporteurs moyen-orientaux ont réalisé la meilleure performance mondiale (+19,9%), les volumes nord-américains ont à peine progressé (+0,9%).
L’Europe (+10%) et l’Asie-Pacifique (+14,3%) ont en revanche suivi une tendance voisine de celle de l’Afrique.
Un engouement qui serait porté par la vigueur retrouvée des échanges commerciaux internationaux et de la production industrielle mondiale.
« Les derniers indices PMI manufacturiers et de nouvelles commandes à l’exportation sont repassés au-dessus de la barre des 50, signe d’expansion pour le secteur », souligne l’IATA.
Qu’importe la raison, cette embellie continue des flux aériens de marchandises marque une nouvelle étape réjouissante pour la reprise économique africaine.
Après les longs mois de pandémie, le fret aérien semble définitivement avoir retrouvé des ailes en Afrique.
S’il parvient à inscrire cette dynamique dans la durée, le secteur pourrait bien devenir l’un des nouveaux moteurs de la croissance logistique africaine.
Une aubaine pour des compagnies locales qui en ont bien besoin après la délicate remise en selle post-Covid.
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