Francis Ngannou déconseille l'immigration clandestine par voie maritime : "C'est tellement risqué" - YOP L-FRII

Francis Ngannou déconseille l’immigration clandestine par voie maritime : « C’est tellement risqué »

Francis Ngannou

Crédit Photo : Yahoo Sports

Avant d’accéder à la gloire et de se révéler comme l’un des plus grands combattants de MMA, Francis Ngannou a vécu des expériences traumatisantes.

Il est revenu sur chacune de ses expériences lors d’une récente interview sur le plateau de Clique TV.

En effet, comme des milliers d’autres migrants, le « Predator » a connu la galère de la rue, après avoir quitté son Cameroun natal.

Encouragé par le rêve européen, Francis Ngannou avait choisi de prendre la mer.

Cependant, si le Camerounais a pu rejoindre l’Europe via l’immigration clandestine par voie maritime, il ne conseille à aucun autre de lui emboîter le pas.

Sur le plateau de l’émission, le Camerounais est revenu en détail sur son long périple pour rejoindre l’Europe.

Un parcours de combattant pour le « Predator« , qui assure avoir vécu les pires expériences de sa vie lors de son « voyage » pour l’Europe.

Il a alors déconseillé à ceux qui se laisseront encourager par son parcours, d’immigrer clandestinement par voie maritime vers l’ Europe.

« Quand tu as fait un parcours comme ça, et que les gens voient que ça marche bien pour toi, dire aux gens de ne pas le faire, déconseiller ça aux gens, c’est très mal perçu. Pour mon cas, par exemple, quand je suis arrivé, après avoir vécu tout ça, j’ai dit à ma famille, ceux qui pouvaient m’écouter, j’ai dit : ‘Ecoutez, c’est tellement risqué que moi, je ne le conseillerais à personne.

Je préférerais que vous restiez au Cameroun et que moi, puisque je suis déjà mouillé, il n’y a rien à faire, j’avance, et si ça marche, on peut voir ce qu’on peut faire. Mais je ne serais pas responsable pour quelqu’un qui vient ici parce que je sais qu’il peut ne plus être des nôtres’.

Ceux qui sont proches de moi, qui ont confiance en moi, ils m’ont écouté. Mon cas est assez particulier, mais quand je regarde l’ensemble de tous ceux qui ont fait ce parcours, certains sont encore au Maroc. Ils n’avancent pas du tout, ils ne reculent pas. Ils n’ont pas de vie« , a-t-il déclaré.