France : sans se douter du danger, il apporte 4 grenades de la 2e Guerre mondiale à la police

France sans se douter du danger, il apporte 4 grenades de la 2e Guerre mondiale à la police

Crédit photo : Police française sur X

En France, des grenades de la seconde guerre mondiale ont déclenché la panique dans un commissariat de police la semaine dernière.

Un homme a trouvé ces engins explosifs datant de 1945 dans son jardin. Au lieu d’appeler les secours, il a choisi de les transporter directement au poste de police.

Cette situation potentiellement dangereuse a immédiatement mobilisé les services de la police nationale, contraints d’évacuer le bâtiment et ses environs. Les faits.

Il dépose 4 grenades de 1945 au commissariat de Dunkerque

Mercredi dernier, vers 17h45, un événement inhabituel s’est produit au commissariat de Dunkerque. Un homme s’est présenté avec quatre grenades datant de la Seconde Guerre mondiale qu’il venait de découvrir en creusant dans son jardin [1].

Pensant bien faire, cet habitant a transporté lui-même ces engins explosifs jusqu’aux forces de l’ordre, ignorant les risques considérables d’une telle manipulation.

Par conséquent, les policiers ont immédiatement déclenché une procédure de sécurité [2].

Le quai des Hollandais a été entièrement fermé à la circulation entre le commissariat et la mairie pendant une partie de l’après-midi [3]. Cette mesure préventive était nécessaire pour protéger les passants et riverains d’une possible explosion.

Effectivement, même après plus de 75 ans, ces munitions conservent leur pouvoir destructeur malgré leur apparence inoffensive.

Rouillées et couvertes de terre, elles peuvent néanmoins exploser par manipulation inadaptée, choc ou sous l’effet de la chaleur [4].

La procédure correcte, rappelée par les autorités, consiste à ne jamais toucher ni déplacer de tels objets. Il faut simplement marquer l’endroit de la découverte et prévenir immédiatement la police ou la gendarmerie en composant le 17 [4]. Ces derniers alerteront alors les services spécialisés selon un protocole établi.

L’incident s’est finalement résolu en début de soirée lorsque tout est rentré dans l’ordre après l’intervention des démineurs [3].

Les démineurs sécurisent la zone pendant deux heures

Suite à l’arrivée des grenades au commissariat, un important dispositif de sécurité a été immédiatement déployé.

Les démineurs, spécialistes des engins explosifs datant de la Seconde Guerre mondiale, sont arrivés rapidement sur place.

Ces experts interviennent régulièrement dans la région de Dunkerque, territoire particulièrement touché par les vestiges explosifs du conflit.

Depuis janvier 2017, les plongeurs-démineurs de la Manche ont neutralisé pas moins de 210 engins explosifs, représentant 3 202 kg d’équivalent TNT [5].

Pendant l’opération, des protocoles stricts ont été appliqués. Dans des cas similaires, les autorités établissent généralement des périmètres de sécurité avec évacuation des habitants les plus proches et confinement pour ceux situés dans un rayon plus large [6].

L’intervention a nécessité environ deux heures de travail minutieux pour sécuriser complètement les grenades. Les démineurs ont procédé à la neutralisation des quatre engins explosifs selon les procédures réglementaires.

Pourquoi ces munitions de guerre refont surface aujourd’hui ?

La présence d’engins explosifs datant de la Seconde Guerre mondiale dans le sous-sol français n’est pas un phénomène rare, particulièrement dans les régions fortement touchées par les combats.

Dunkerque, théâtre d’opérations militaires majeures entre 1939 et 1945, reste aujourd’hui une zone où ces dangereuses reliques refont régulièrement surface.

Près de 80 ans après la fin du conflit, ces munitions continuent d’émerger pour plusieurs raisons. D’abord, l’intensité des bombardements sur la région a été considérable.

Ensuite, les travaux d’urbanisme, de jardinage ou les projets de construction provoquent fréquemment ces découvertes fortuites.

Par ailleurs, l’érosion naturelle des sols, accentuée par les changements climatiques récents, contribue également à faire remonter ces objets enfouis.

Les périodes de fortes pluies suivies de sécheresse modifient la structure du sol, favorisant la remontée des objets métalliques.

Le nord de la France reste ainsi particulièrement concerné par ce phénomène. Selon les estimations, des milliers de tonnes de munitions non explosées demeurent encore enfouies dans les terres françaises, constituant un héritage dangereux dont la neutralisation mobilise constamment les services de déminage.

Chaque année, des centaines d’interventions sont nécessaires dans la région des Hauts-de-France, rappelant que l’histoire de la guerre reste inscrite dans le sol français, parfois de manière explosive.

Conclusion

En définitive, cet incident au commissariat de Dunkerque illustre parfaitement les défis persistants liés à l’héritage explosif de la Seconde Guerre mondiale.

Bien que surprenante, cette découverte de grenades datant de 1945 n’est certainement pas un cas isolé dans une région aussi marquée par le conflit.

Effectivement, les statistiques montrent que des milliers de tonnes de munitions non explosées demeurent enfouies sous le sol français, particulièrement dans les Hauts-de-France.

Au-delà du fait divers, cette situation souligne l’importance cruciale des procédures de sécurité appropriées. Le réflexe de cet habitant, quoique bien intentionné, aurait pu avoir des conséquences dramatiques.

Les autorités rappellent donc que ces objets, malgré leur âge avancé, conservent leur pouvoir destructeur et doivent être traités avec la plus grande précaution.

À mesure que le temps passe, les phénomènes naturels d’érosion, couplés avec l’urbanisation croissante, font remonter ces vestiges dangereux à la surface.

Cette réalité constitue un rappel tangible que l’histoire, notamment celle des conflits armés, laisse des traces physiques durables qui transcendent les générations.

La rapidité et l’efficacité de l’intervention des démineurs à Dunkerque témoignent également de l’expertise développée face à ce phénomène récurrent.

Ainsi, presque huit décennies après la fin du conflit, les équipes spécialisées poursuivent leur mission essentielle de sécurisation du territoire, effaçant progressivement les dernières cicatrices explosives d’une guerre dont les échos résonnent encore dans le sol français.

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